encore

encore des araignées... non pas pour faire peur aux arachnophobes, mais parce que ce sont les seules bébêtes très présentes grâce à la douceur de la saison : il y en a une presque tous les 20cm le long des poutres de l'écurie...
il y en a tellement qu'elles se "marchent sur les pieds" et du coup... s'entre-dévorent... faute probablement de mouches ou autres proies...
même si j'ai rencontré quelques petites mouches, aussi...

14 février
sauf erreur ce sont surtout meta merianae

et amaurobius...

cette meta en a capturé une autre et je l'ai surprise durant les trois soirs où je suis venu regarder... à sucer sa même proie...

amaurobius mâle fait causette avec une femelle cachée dans son antre...

15 février

périlleux, parmi tourtes ces araignées : un groupe de petites mouches ressemblant à des fourmis ailées, hivernent dans un creux du mur... il y avait ainsi trois groupes à peu de distance l'un de l'autre...

celle-ci ressemble à une "mouche du cerf", avec ses grosses cuisses... mais pas sûr, ici, que ce soit elle...
ce sont de petites mouches qui perdent leurs ailes et se promènent ensuite dans le pelage des cervidés...

l'humidité fait ressortir les amateurs... comme les cloportes,

les limaces,

 ce qui a l'air d'être une sorte de myriapode, avec une multitude de pattes très fines... apparemment deux paires par segment...

et même sur le mur à près de deux mètres du sol... un ver de terre...

16 février
toujours la même meta merianae en train de sucer les vestiges de sa collègue...

amaurobius : qui a la particularité de filer des fils "secs" et de disposer d'un petit peigne sur un segment de ses pattes arrières... peigne qui va lui servir à créper ses fils pour les rendre plus accrocheurs lorsqu'une proie s'y aventure...

 certains de ces moucherons (d'environ 6mm) étaient accouplés : signe printanier ?

celle-ci est nettement moins présente : j'en ai trouvé deux ou trois exemplaires, steatoda bipunctata...
les allemands l'appelle "Fettspinne" (araignée graisseuse) parce qu'elle a l'air, du fait de son brillant, d'être enduite de graisse ou d'huile...

tégénaire

une tégénaire, rencontrée l'autre jour, sur une étagère de l'atelier...
ces grosses et grandes araignées de maison, toutes velues, dont le mâle a des pattes démesurées, sont totalement inoffensives...

faucheurs

http://www.20min.ch/ro/multimedia/videostory/story/Apparences-trompeuses-14744221

j'ai rencontré quelque chose d'analogue lorsque je devais avoir 7 ou 8 ans, alors qu'avec mes copains nous "traînions" comme tous les jours dans la nature des environs.
il y avait une rangée de platanes le long d'un chemin qui allait à côté d'un grand cimetière. un trou dans le tronc, à la base de l'un d'eux, et, étonnant... un énorme rassemblement de faucheurs.... pas aussi gros ni empilés que çà mais impressionnant quand même : on pouvait en prendre des grappes à pleine main et çà courait dans tous les sens...
nous ne les avons pas dérangés plus que çà et les avons laissés dans leur repaire...


sinon température et humidité étant à nouveau adéquates, ma "branche météo sur la table de la cour" a repoussé dès hier soir... et fait de beaux cheveux durant la nuit...

et pendant que nous y sommes, (enfin, presque), "bonne année 2014 !"

rencontres

même si la saison ne s'y prête pas trop, on rencontre quand même quelques petites bébètes...
c'est selon la température (quand il fait trop froid tout le monde est caché) ou selon les lieux et les activités...

le redoux actuel a fait réapparaître de nombreuses araignées dans la grange,
ou comme cette lycose se promenant sur le mur de la maison,

 moustique d'hiver : eux sont assez nombreux et sont de saison, volant même en cas de neige l'hiver...

autre araignée loup... apparemment même espèce que la précédente... elle a l'air assez courante chez nous et je pense à quelque chose comme trochosa, peut-être...

dans l'écurie chez Flicka c'est un alignement, carrément une série de ces araignées le long du plafond : peut-être "meta merianae" aimant bien ces endroits sombres...
faute de proies volantes comme mouches et moucherons en cette saison, elles se mangent volontiers entre elles et entre diverses espèces : j'en ai rencontré deux en train de déguster... une araignée...

en curant le ruisseau dans l'une de ses parties assez calmes, c'est une larve d'aeschne que j'ai trouvée : elle passe plusieurs années dans l'eau, à grandir au fur et à mesure de ses mues, pour finir par donner cette belle grande libellule qui, elle, ne vivra que quelques semaines...

résurgence

après les mouches de noël, voici les gammares de noël... :-)
en fait il y en a toujours plein dans les parties tranquilles des ruisseaux, et cela en coûte un certain nombre lorsque je vide et nettoie les caniveaux du pré... ou aussi lorsque je cure le ruisseau... mais le rouge-gorge ou le troglodyte sont presque toujours à côté pour se régaler de tout ce qui bouge...
les gammares aiment bien séjourner et se coincer dans les feuilles mortes tombées à l'eau et qui s'y décomposent lentement...
ces petites "crevettes d'eau douce" sont des indicateurs d'une bonne qualité de l'eau.

en voici quelques uns qui squattaient la résurgence située au milieu de l'un de nos prés : c'est un joli endroit au pied d'un bouquet d'aulnes, où l'eau fait bouillonner le sable en sortant du sol...

ce qui devrait être une planaire : c'est un genre de petit ver plat qui ressemble un peu et se déplace aussi... comme une petite limace... au fond de l'eau...

la résurgence reste verte tout l'hiver en raison de la température égale de l'eau émergeant du sol - souvent aux alentours de 11°- quelle que soit la température de l'air...

deux petites vidéos (j'ai dû mettre un son de musique car mon appareil fait une grosse friture pour l'instant :-)
la branche que l'on voit dans la résurgence (seconde vidéo) est tombée là par hasard...

mouche de noël

nous l'avons appelée mouche de noël parce qu'il y en avait toujours une qui squattait le séjour aux alentours de Noël....
mais cette année il y en a même un certain nombre... venues de je ne sais où...
pas réussi à savoir précisément (Calliphora peut-être ?) qui est cette grande mouche noire ou bleue, aussi, un peu maladroite, qui semble être entrée pour passer l'hiver, mais n'arrive peut-être pas à "dormir" en raison du chauffage...
pas sûr car il y en a aussi à la cuisine et celle-ci n'est pas chauffée...
n'apparaissant qu'à la fin de l'automne, elles ont tendance à aller et venir et finissent par se promener sur les vitres de la fenêtre... même durant l'hiver...