jeudi 27 décembre 2012

amaurobius

après la femelle, voici le mâle, (enfin, sauf erreur... :-) rencontré le 22 décembre...
les araignées mâles se reconnaissent car elles ont leurs pédipalpes (les deux palpes qui encadrent leurs chélicères ou leur "bouche", qui comportent un compliqué outil nécessaire à l'accouplement. ils sont donc "renflés" à leur extrémité au point de ressembler parfois à de vrais "gants de boxe"...
ces pédipalpes permettent de contenir le sperme - qui y est placé par le mâle - et au moment de l'accouplement ils seront introduits dans l'orifice génital que la femelle possède en-dessous de son abdomen.



comme il faisait doux ce soir-là je suis allé voir d'autres araignées de la grange, car il y en a toujours un certain nombre, dans les coins...
ici je pense à quelque chose comme meta - peut-être merianae...






elle ressemble à achaeanarea tepidariorum et sa collection de cocons...


et peut-être un mâle de la meta citée juste avant... ?

jeudi 20 décembre 2012

amaurobius

c'était le 12/12/12 et il faisait pratiquement zéro degrés la nuit tombée... (elles sont généralement plutôt nocturnes)
pourtant cette femelle d'amaurobius était en ballade sur le chambranle de la porte de l'atelier...
assez amorphe il faut dire et du coup j'ai tenté de photographier le dessin typique sur son abdomen...

amaurobius (dont il existe chez nous des a. fenestralis et a. similis qui se ressemblent) sont des araignées communes dans nos caves et débarras où elles s'installent dans les fissures des murs, portes et fenêtres... elles tissent autour de leur antre des fils dans lesquels les proies qui passent vont se prendre les pieds...

c'est une araignée qui fait un fil "sec" qu'elle "carde" avec un peigne qu'elle possède sur les pattes arrières, afin de l'emmêler un maximum et le rendre alors accrocheur comme du velcro... si un insecte comme un cloporte, par exemple, passe dessus...
(les autres araignées font, à l'inverse, des fils collants pour capturer leurs proies)






vendredi 28 septembre 2012

ensoleillé

ensoleillé mais frais, aujourd'hui...
les derniers papillons (un vulcain et un robert le diable), pas mal de bourdons, butinent ce qui reste des asters à présent bien avancés...






les frelons sont toujours à la chasse : ils bossent dur car j'ai observé celui-ci pendant un bon moment... sans qu'il n'arrive à capturer de proie, poursuivant parfois même une abeille au vol, mais sans succès...
quelques secondes de pose pour un brin de toilette - le temps de ces deux clics - puis retour au travail...



jeudi 27 septembre 2012

extra-plate

l'épeire des fissures (nuctenea umbratica) est ce qui se fait de mieux en épeire extra-plate... afin qu'elle puisse se cacher dans... les fissures...
elle est franchement nocturne et je viens de la rencontrer sur un poteau métallique de clôture : durant la journée elle doit se cacher dans le trou que l'on voit à côté d'elle...





on voit assez bien son abdomen aplati, ici...

hier et aujourd'hui


çà pousse comme des champignons : une journée de différence entre les deux photos...


la morelle douce amère fait ses fruits... (vénéneux)





c'est elle, elle est fréquente, chez nous le long du ruisseau, et par endroits ressemble à un gros paquet de lianes...


le mélampyre est à présent fané et fait de jolis fruits, aussi...



une belle... belladone : je n'en ai pas trouvé tellement, ces derniers temps, alors qu'elle était bien plus fréquente les années précédentes... l'exploitation forestière, peut-être... au moyen de gros engins...
(les baies de la belladone sont très toxiques)
*












hélianthes...


qui ressemblent un peu aux topinambours...





une autre morelle, la morelle noire : ses baies peuvent se manger à conditions qu'elle soient bien mûres, et donc toutes noires...



 un aspect de drôle de plat de je ne sais quoi, le centre de cette rosa rugosa sous la pluie...


les grands papillons sont à présent absents... restent quelques piérides,


et un argus, qui a dû se perdre par là...

quelques criquets aussi... toujours d'aussi belles mécaniques...










le recto-verso de l'épeire diadème...


vert menthe sauvage...