dimanche 3 janvier 2016

au gui l'an neuf !

j'emprunte à "Côté Brest"...
"Au guilanleu ! Au gui l’an neuf ! Le passage à la nouvelle année concentre des coutumes ancestrales et païennes qui, pour certaines, nous parviennent directement des druides celtes. Ainsi il en va du gui.
Des dates variables. Jules César décida de fixer la nouvelle année au 1er janvier, Charlemagne lui préféra la date de Noël puis les Capétiens choisirent Pâques comme nouvel an. Au XVIIe siècle, le premier de l’an est à nouveau mis au 1er janvier, jour de saint Sylvestre dont le seul lien est son nom évocateur de nature et de forêts, si importantes dans la symbolique du passage à l’an nouveau.
Le gui des druides « O ghel an heu » (Que le blé germe), s’exclamaient les druides coupant le gui au nouvel an celte (autour du 31 octobre). Le Moyen-Âge français entend au guilanleu et le traduit « au gui l’an neuf » ! Et pourtant, les petits Finistériens, héritiers directs de cette tradition celte, frappaient encore, au XIXe siècle, aux portes des maisons bourgeoises en criant : « Que le blé germe ! Que le blé germe ! ». En échange, ils recevaient des étrennes. Le vert du gui en plein hiver symbolise l’immortalité, présage de longue vie, de mariage, voire d’abondance. Le gui est accroché pour pouvoir s’embrasser dessous aux 12 coups de minuit. (...)"
l'article ici, avec une jolie carte postale :
http://www.cotebrest.fr/2015/12/31/au-guilanleu-au-gui-l-an-neuf/









après le casse-croûte, on boit un coup... et on se baigne...


1 commentaire:

Silva a dit…

Jolies photos de votre panier de gui et des 2 commères , copines de Flicka .