mercredi 24 juin 2009

je sèche un peu de foin à un km de chez moi dans un paysage idyllique...

cet étang se comble peu à peu par suite d'ensablement, mais aussi du fait de la diminution de la source d'eau dans l'ensemble de la région... il y a quelques années il y avait de l'eau ; ensuite s'y est installée de la prêle géante. elle a tout colonisé et à présent que l'ensemble est encore plus sec ce sont des graminées et des balsamines qui prennent le relais...




j'emmène souvent le cheval lorsque je vais faucher tôt le matin : il broute même un peu de prêle géante... et il est tout content de ne pas être seul : il croit que je broute aussi lorsque je fauche l'herbe...
mais dès que le soleil arrive... arrivent aussi les gros "taon de cheval" et là il rentre tout seul à la maison, au petit trot, car ils sont nombreux à faire de gros vrombrissement et surtout, çà pique fort...






dans les herbes, en fauchant, j'épargne parfois les pouponnières des araignées dolomedes, ou pisaura. elles fixent leur cocon dans les hautes herbes, y passent encore un moment à le surveiller, puis, une fois qu'ils sont éclos, elles abandonnent les petits à leur sort. ceux-ci vont rester quelques jours serrés ensemble puis vont ensuite se disséminer.

en cas d'alerte la boule que l'on voit ici "éclate" et les petits s'éparpillent dans la toile ; si le danger se précise ils se laissent tomber au sol au moyen d'un fil. si l'alerte est passée ... tout le monde remonte pour à nouveau se mettre en boule :-)





la sauterelle ne fait que passer et ne s'intéresse pas aux bébés araignées, protégés par l'enchevêtrement de fils tissés autour par la mère...






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