la rentrée avait démarré doucement dimanche 12 et j'étais curieux de voir quand aurait lieu le grand rush de cette année... 

eh bien c'était ce mardi 14 : en l'espace d'environ deux heures, par le chaud soleil de l'après-midi,  le ciel était plein et des vols non stop de coccinelles asiatiques arrivaient, toutes ensemble, depuis la forêt pour se poser sur les murs de la maison... 

et de là elles gagnaient en marchant soit l'arrière d'un volet qu'elles ont choisi pour s'y agglomérer, soit encore l'intérieur de la maison pour celles qui trouvent des interstices ou une porte ouverte, et surtout aussi le grenier...

 

comme elles ne sont pas particulièrement gênantes je les laisse s'abriter... je n'ai en effet pas remarqué d'augmentation de leur nombre, ni de diminution de notre coccinelle locale, qui est toujours présente, en bien moindre quantité bien sûr... la coccinelle asiatique a l'air d'affecter plutôt la forêt : en tous cas c'est de là que semblent venir les vols...

mystère quand à leur choix de l'endroit (des "phéromones d'agrégation" paraît-il), mais aussi quant au signal d'un démarrage collectif  "aujourd'hui toutes aux abris !"... s'agissant souvent d'un dernier jour de chaud soleil... et de la seule maison à 2km alentour...

voici le calendrier des arrivées précédentes :
7 octobre 2008
7 octobre 2009
10 octobre 2010
18 octobre 2011
17 octobre 2012
18 octobre 2013
14 octobre 2014

et une petite vue de ce qui se passe derrière leur volet préféré...(que je ne ferme pas l'hiver) :  elles y resteront jusqu'à leur envol progressif au printemps...

 sinon j'ai séché une bonne partie de la ciboulette,

 


et rentré puis écossé les haricots... (qui doivent également être bien séchés, pour les conserver)
curieusement les limaces ne m'on laissé que le haricot d'espagne, le plus costaud, mais moins goûteux que les lingots de vendée et les tarbais... elles savent ce qui est bon, ces petites bêtes...
mais il faut dire que je n'ai pas pris soin de gérer et notamment désherber le carré, de sorte que les gastéropodes ont fait la java dans ce qui était devenu une friche...
pas trop grave car il me reste des haricots secs de l'an passé...

 on se partage ce qui reste...

les coccinelles sont arrivées... mais il y a aussi des départs : la dernière de mes trois grosses épeires que j'avais à l'oeil, a disparu à présent...
il ne reste sur le petit carré de joncs que le cocon de l'argiope de Bruennichi dont les petits, en principe éclos à l'intérieur... attendent patiemment le printemps pour en sortir et s'éparpiller... :-)
si la neige et l'hiver, le gibier qui passe... ne démolissent pas le cocon d'environ 3cm...